un texte décrit un groupe de maisons aux environs de Pors-Commonec, qui n'est autre que l'anse, de nos jours comblée, où fut construite "La Glacière". C'est autour de ce port primitif que va se développer plus tard l'agglomération.
Le quartier se dévelope tout comme l'activité maritime.
A la fin du XVe siècle, une chapelle, la chapelle Sainte Hélène est édifiée.
Ce nouvel édifice devient le siège du prieuré, en remplacement de l'antique monument de l'île. Toutefois, à ce jour, ne disposons pas de documents concernant "le désir de construire" cette chapelle, le choix le l'endoit, son financement, l'élaboration des plans, l'exécution de l'ouvrage.
Les plus anciennes références relatives à cette chapelle, datent des années 1480 : descriptifs des blasons sur les vitraux portant hermines bretonnes et fleurs de lys françaises.
1617 -Michel Le Nobletz (1577-1652), un vigoureux missionnaire, alors recteur de Confort-Meilars, "vint à Ste Hélène, sonna la cloche à toutre volée, affolant les habitants. Craignant le feu, la population courut en foule à la chapelle et fut choquée par la violence du sermon du "prêre fou" - déclaré Vénérable en 1897, ouverture d'un procès en béatification en 1701, toujours en attente à ce jour.
Plusieurs cahiers des comptes de fabrique ( à partir de 1630), relèvent mois par mois le montant des quêtes faites à Ste Hélène. elles fluctuent en fonction du rendement de la pêche à la sardine et suivant le degré de notoriété des saints représentés à la chapelle :
au premier rang, Saint Antoine d'Egypte, célébré le 17 Janvier, suivi de Saint Etienne (26 Décembre) de saint Philibert,
(20 Août - fête locale), premier abbé de Normoutier au VIIe siècle, et ensuite Sainte Hélène (18 Août) quatrième de ce "classement" ..
1642 - inauguration du clocher ... on peut supposer qu'aux montants des quêtes, s'ajoutaient quelques dons substanciels.
1648 - l'évêque de Quimper accorde les revenus de Ste Hélène aux prêtres de l'île de Sein : les pauvres donnent aux pauvres.
1753 : un rapport signale "des murs lézardés et la néessité d'ne restauration urgente".
1755 : début de la reconstruction complète de l'édifice.
la Chapelle dans son état actuel est un édifice de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
1790 : création des départements et vote de la constitution civile du clergé. Douarnenez devient commune., la Chapelle "est au centre de tous les débats économiques et politiques de la cité sardinière. On y tient des états Généraux, des réunions du Conseil Municipal, le premier Maire, Mr Grivart y sera élu du 05 02 au 20 06 1790, dates du premier de ses 5 mandats.
Ste Hélène contemporaine : ses accès Ouest et Sud délimités par "une muraille archaïque", son coté Nord communiquant avec la rue Anatole France, dito pour l'Est avec la rue A.Cariou.
pour mémoire, "Anatole France décède le 15 octobre 1924...Moins de deux semaines plus tard, la Mairie lui dédie une rue en plein centre ville : la rue Sainte Hélène devient la rue Anatole France. la Mairie se retrouve dans cette rue, symbole aussi bien pour les Socialistes que les Communistes, les idées de cet écrivain étant très populaires"
1989 : au mois de Mai, la foudre s'abat sur le clocher : dégâts importants;
1991 : reconstruction du clocher considérée terminée
2005 : l'association, "les Amis de Sainte Hélène" reprend en main les intérêts de cette chapelle : structure, mobilier, culte.
les inscriptions aux Monuments Historiques :
1906 : les vitraux situés au bas des collatéraux.
1932 : le clocher, sa tourelle d'accès, la chambre des cloches
1985 : la chaire à prêcher.
2012 : la totalité de la Chapelle