Ste Hélène et les décorations

Jean IV de Bretagne (1339 - 1399) aura son règne marqué par les guerres de successions.

Ce qui le contraignit à différents séjours en Angleterre aux rythmes des alliances et des fortunes diverses.

En fréquentant le cour anglaise, il put découvrir les bénéficss qu'entrainait la création d'un ordre de chevalerie, unissant une majorité de récipiendaires à sa cause : un instrument politique et diplomatique.

Edouard III fonda le 23 Avril 1348, jour de la Saint Georgss, le "très noble ordre de la Jarretière", le duc Jean IV crée  " l'ordre de l'Hermine" 37 ans plus tard, en 1381.

Ordre de chevalerie qui avait la particularité d'être ouvert aux femmes. Ordre qui disparut lors du rattachement de la Bretagne à la France (1532).

Pourtant on note une résurgence de cet ordre, par le CELIB (Comité d'études et de liaison des intérêts bretons) : le 29 Septembre 1972, au Palais des Congrès de Pontivy;  remise du" Collier de l'Hermine"  à 4 personnalités engagées dans le rayonement de la Bretagne.

Depuis cette date, chaque année, 4 personnalités reçoivent cette distinction.

parmi elles, en 2011, Mme Andrea Ar Gouill : elle a chanté à la chapelle Ste Hélène.

Imaginée et voulue par Napoléon 1er (1769 - 1821) durant son exil en 1820, la médaille de Sainte Hélène a été officiellement créée sous le Second Empire en 1857.(Napoléon III)

 Première médaille commémorative française, pour faits de guerre de 1792 à 1815, dotée par un fond de Napoléon 1er estimé à 200 millions de francs de l'époque.

Seuls des dossiers de circonstances et généalogiques permirent des attributions de médailles au delà de 1815.

l'interrogation : comme pour l'ordre de l'Hermine, existerait  il une possibilité de résurgence de la Médaille de Ste Hélène ? ......

De par son placement comme un jalon d'histoire, elle a contribué à orienter une multitude de destins ...

Que dire de  ces  nombreuses confréries vineuses qui ont leur saint patron, tenues d'apparat et médaille fièrement arborées ?